Les Piliers de la Progression #6 La Pratique Délibérée

pratique délibérée

J’ai découvert la pratique délibérée grâce à un livre de Geoff Colvin. Son constat est simple : ce qui fait qu’une personne devient excellente dans son domaine, ce n’est pas l’idée très répandue d’un « talent inné » (aucune preuve scientifique ne démontre l’existence du talent. Je traiterai ce sujet en profondeur dans un article), mais grâce à la « Pratique Délibérée ». Personnellement, ce n’est pas la pratique que je mettais en place en allant derrière ma batterie avant de lire ce livre. Et il y a de fortes chances pour que ce ne soit pas ce que vous faites non plus… Alors de quoi s’agit-il ?

 

Si vous pensez que certains batteurs sont meilleurs que vous parce qu’ils ont « du talent », c’est à dire une capacité innée, comme un don, qu’ils ont eu la chance de recevoir sans même travailler, alors cet article risque de vous déranger.

J’écrirai un article sur ce que je pense du « talent » et je ferai également un résumé du livre de Geoff Colvin pour éclaircir ce propos.

Mais pour bénéficier un maximum de cet article et progresser rapidement à la batterie, je vous demande d’ouvrir votre esprit à une très bonne nouvelle : le talent N’EST PAS ce qui fera/fait de vous un bon batteur. Vous avez donc encore votre chance =)

Ce qui va vous permettre de devenir excellent, c’est la pratique délibérée.

 

Qu’est-ce que la pratique délibérée ?

La pratique délibérée est une pratique qui :
  • est appliquée SPÉCIFIQUEMENT pour améliorer un point précis de votre jeu
  • peut être énormément répétée
  • permet d’avoir un feedback sur ses résultats
  • est très éprouvante physiquement ET mentalement
  • n’est pas vraiment fun à mettre en place =)

 

Développons ces points en l’illustrant avec cet exemple : je veux améliorer l’indépendance de mon pied faible, pour avoir un jeu plus varié aux pieds et être plus à l’aise à la double pédale.

Dans ce cas là, nous aurons donc :

La création d’un entraînement particulier permettant de renforcer l’indépendance de mon pied gauche et travaillant uniquement ce point précis.
= améliorer un point précis de mon jeu

Cet exercice pourra être énormément répété (2 heures par jour est une moyenne chez les personnes ayant les meilleurs résultats, quel que soit leur domaine).
= possibilité de le répéter énormément

Je peux constater le résultat de mes efforts, en jouant des rythmes que je n’arrivais pas à jouer avant ou en jouant certains plans plus rapidement. Dans ce cas, le métronome sera l’outil de mon feedback. Un professeur est certainement le meilleur moyen de constater l’évolution et de me faire un feedback.
= existence d’un feedback

L’exercice étant créé spécifiquement pour travailler uniquement mon pied faible, de manière répétitive et intense, je ne vais pas vraiment m’éclater. De plus, il est important de « jouer avec sa tête et pas uniquement avec son corps », c’est à dire d’être pleinement concentré sur l’exercice pour le faire le plus proprement possible, et ajuster sa position, sa puissance de frappe etc. de manière continue pour obtenir le résultat recherché.
= éprouvant physiquement ET mentalement

 

« Joue avec tes doigts et tu auras besoin de toute la journée. Joue avec ta tête et tu en feras autant en 1 heure et demi. »
Leopold Auer, un des plus grands pédagogues du Violon

 

Même pour les personnes dont le domaine est très physique (sportif professionnel), le plus dure dans la pratique délibérée est de tenir mentalement plus que physiquement.

C’est pour cette raison que peu de personnes en font plus de 2 heures pas jour.

Mettez tout cela ensemble et vous aurez vite compris que la pratique délibérée n’est pas super fun !

Donc pour la mettre en place, posez-vous la question « quel point spécifique de mon jeu j’aimerais améliorer ? »

Ensuite, trouvez l’exercice qui vous permettra de travailler spécifiquement sur ce point, et assurez-vous que votre démarche réponde bien aux différents points que je viens de citer.

 

Remarque : une fois qu’on a bien compris ce qu’est la pratique délibérée et ce qui la compose, il paraît évident qu’elle permet de progresser rapidement et de faire partie de l’élite dans son domaine.

Et pourtant, très peu de personnes l’applique, que ce soit en sport / musique / business.

Pourquoi ?

À mon avis, parce qu’elle implique un travail très difficile à mettre en place et qu’elle casse l’idée très répandue que certaines personnes ont du talent (sont nés avec une capacité que M. Tout le Monde n’a pas et n’aura jamais) et d’autres non.

 

Est-ce qu’elle explique à elle seule l’excellence d’une personne ?

Non !

La pratique délibérée semble bien être l’élément qui va le plus définir si vous ferez partie du 1% des personnes les meilleures dans leurs domaines. Mais elle ne fait pas tout.

 

N’importe qui aurait pu être Mozart ?

La chance entre largement en compte : Mozart avait un père compositeur, Leopold Mozart.

Ce dernier à appris à son fils à composer alors qu’il avait 3 ans et lui faisait déjà suivre des cours intensifs.

Plus qu’un simple compositeur, Leopold Mozart s’intéressait beaucoup aux techniques d’enseignements de la musique aux enfants. Il était peu connu en tant que musicien mais très connu en tant que pédagogue. Il a notamment écrit une méthode d’apprentissage du violon qui a été influente durant plusieurs décennies.

De plus, Leopold corrigeait les compositions de son fils avant que d’autres personnes ne puissent les voir.

Ça ne change absolument rien au fait que les compositions de Mozart sont des chefs d’oeuvres, mais pensons bien qu’il a grandi avec un expert de l’apprentissage de la musique qui lui a fait suivre des cours intensifs dès l’âge de 3 ans.

Le cas de Tiger Woods est très similaire : Earl Woods, son père, connaissait très bien le domaine dans lequel son fils a excellé, et s’est entièrement consacré à la réussite de son fils.

Donc oui, Mozart et Tiger Woods ont mis en place une pratique délibérée leur permettant d’être excellents dans leur domaines, mais ils ont surtout eu la chance d’avoir un père qui s’est fortement consacré à leur développement.

Si vous aviez été l’enfant de Earls Woods, votre niveau de golf vous ferait très certainement participer aux plus grandes compétitions mondiales aujourd’hui.

Ces cas sont emblématiques et représentent ce que l’on peut trouver chez toutes les personnes ayant un excellent niveau dans ce qu’elles font: des raisons tout à fait logique de leur niveau actuel. Aujourd’hui, aucune étude ne démontre l’existence de « talent ».

Donc la chance et les personnes que l’ont va rencontrer (qui nous offriront des opportunités et nous feront voir les choses autrement) sont aussi très importants.

 

Pour mieux maîtriser un morceau, ne le jouez pas

Vous bloquez sur un morceau ?

Arrêtez de le jouer, définissez clairement là où est le blocage, et faites des exercices qui permettront de se débarrasser de ce blocage.

C’est exactement ce que je fais pour mon challenge : ce qui me bloque pour jouer cette chanson, c’est l’indépendance et la rapidité de mon pied gauche.

J’ai donc mis en place des exercices qui permettent de travailler sur ces 2 points spécifiquement.

Et je progresse très rapidement comme ça, et dès que je reprends le morceau, je suis bien plus à l’aise.

Bien sûr, cela s’applique pour les problèmes techniques. Je consacre toujours environ 20% de mon entraînement pour être sûr de bien connaître le morceau par coeur et de le sentir, de le comprendre, pour ne pas le rejouer comme un robot.

 

Mon expérience avec la pratique délibérée

Comme je le disais, j’ai adapté cette méthode pour réussir mon challenge.

Je n’ai jamais progressé aussi rapidement, et mon entraînement est bien plus clair : je sais exactement ce que je vais travailler, comment je vais le travailler, quand et combien de temps je vais le travailler.

À l’heure où j’écris ces lignes, le point que je travaille est l’indépendance de mon pied gauche.

Pour cela, je travaille 3 exercices de 10 min chacun avant midi, puis 3 exercices de 10 min chacun après midi, tous les jours du lundi au vendredi.

Et au métronome of course 🙂

Cela représente donc une heure par jour de pratique délibérée.

Je ne me pose pas derrière ma batterie pour jouer encore et encore, accumuler les heures et me dire « ça fait 10 ans que je joue j’ai donc un bon niveau ».

L’expérience est très importante mais ce n’est pas elle qui va définir votre niveau : 10 ans à faire une heure de pratique délibérée par jour et 10 ans à jouer vos morceaux préférés que vous maîtriser déjà pendant une heure, le niveau ne sera pas le même !

C’est de ce constat que je suis parti pour créer ma série de vidéos pour progresser plus vite. Je vous invite à la voir gratuitement en remplissant le formulaire juste en dessous de cet article.

Bonne pratique délibérée, et à bientôt !

 

Aurélien

 

P.S : Pour ceux qui veulent aller plus loin et lire le livre de Geoff Colvin, vous le trouverez facilement sur Amazon (en anglais, il n’existe pas de traduction) :
Talent is Overrated – Geoff Colvin

 

15 thoughts on “Les Piliers de la Progression #6 La Pratique Délibérée

  1. Ellipse

    Pour ma part, si la pratique « délibérée » est une solution viable et fiable pour qui s’y risque, elle n’est qu’une solution formelle et ponctuelle pour une progression spécifique.

    L’exemple du pied gauche manquant de vitesse et d’indépendance est éloquent et justifie évidemment l’exercice d’un ajustement particulier, dans l’entraînement, pour pallier ses insuffisances.

    En revanche, indépendamment de l’usage auquel cette méthode est destinée, à savoir une correction singulière, elle ne saurait se substituer à une vision globale de progression technique.

    En cela, si je veux devenir meilleur techniquement, je vais préalablement cerner mes besoins, situer mes objectifs et développer des apprentissages proportionnés à les atteindre avec succès. La méthode « délibérée » ne me servira qu’à rectifier des points faibles ou stimuler des points forts.

    D’ailleurs, en employant les expressions telles méthode « délibérée », « isolation », on a tôt fait de verser dans une logomachie ! L’essentiel étant, à mes yeux et bien humblement, d’agir spécialement chaque fois qu’une difficulté se rencontre.

    Enfin, à mon sens évidemment, le talent ne saurait se satisfaire de quelque méthode quelle qu’elle soit :il participe, pour ma part, d’une maîtrise technique des outils utilisés (ce qui confère à ce que l’on peut appeler de la virtuosité) et d’une intelligence affective (jouer, c’est raconter une histoire personnelle).

    La synthèse de ces facteurs est celle-là même qui produit des chefs-d’oeuvres. Néanmoins, on peut être talentueux seulement techniquement (d’où l’on se reconnaît une propension naturelle à articuler la syntaxe musicienne sous toutes les dynamiques) ou particulièrement musicalement, en modelant ce que l’on sait pour le mettre au service de ce que l’on créé.

    La technique au service de la musique, le moyen vers sa fin, il n’est à me concernant, que cette vérité de juste dans le registre esthétique qui nous occupe.

    1. Aurélien

      Salut Ellipse,

      Tout à fait la vision globale reste une nécessité, d’où l’importance encore une fois d’un professeur qui saura rappeler à l’élève que l’on est pas dans une compétition sportive mais bien dans la recherche d’un développement des capacités techniques qui permettra une plus grande liberté derrière l’instrument.

      Après que ce soit pour avoir un super groove ou pour être le plus grand technicien de la planète, chacun trouvera son bonheur pour raconter son histoire personnelle comme tu le dis très bien 😉

      Merci beaucoup pour la qualité de tes commentaires Ellipse, et belle semaine à toi !

      1. Ellipse

        Une fois de plus, nous sommes d’accord !

        Ah, la chose musicale nous est décidément bien chère, content de la partager avec toi.

        J’ajouterai, puisque tu évoques l’importance du professeur, que le Drumometer est une sacré aide pédagogique… mais bon, ma digression s’arrête là !

        Bonne semaine à toi aussi !

  2. Ellipse

    Oui, c’est vrai, les batteurs, ce sont les meilleurs !

    Enfin, il est possible, tout de même, d’enregistrer la batterie avec un seul micro (je l’ai fait pour mon disque « Impulsions », il y a 10 ans… il suffit de trouver le bon angle et d’avoir… de la patience ! Après, tout dépend de ce qu’on recherche, c’est vrai.

    Mal aux oreilles ? Allez, un bon casque anti-bruit (le mien a une atténuation de -38 dbs) et hop, le tour est joué.

    L’instrument revient cher ? C’est vrai ! Mais on trouve de plus en plus de produits terribles à moindre coût (la fabuleuse Sonor Martini).

    Sur scène, c’est vrai, on ne peut guère bouger… ben oui. Rien à ajouter.

    Pour les voisins, il y a l’Isopac Clearsonic !!! Je suis en villa, mais je viens d’en acquérir un pour jouer avec ma femme violoncelliste… c’est incroyable !!! Réduction du bruit jusqu’à 55/60 % !!!

    La batterie, c’est encombrant ? C’est vrai… c’est vrai.

    Pour la clef,là, c’est une affaire d’expérience A force de commander, j’en ai… beaucoup !

    1. Aurélien

      Excellent j’ai jamais joué dans un Isopac je me demande à quoi ressemble le son de l’intérieur. On en voit souvent dans les églises en Amérique !

      1. Ellipse

        Ah, écoute, ça marche du tonnerre !Si tu as l’occasion, profites-en !

  3. FreDref

    Salut Aurelien. Excellent cet article. Comme dans tous les domaines xest le travail qui paye.
    Question: est ce que focaliser pendant 1 mois sur un feeback, ne dessert pas les autres exos ? Perso je bosse 10mms de chaque sur rudiments et sur partitions pour progresser un peu partout en même temps mais j’ai remarqué comme toi que la double croche à la GC A du mal à passer au dessus de 90 bpm. Je bloque depuis un moment là dessus. Grrr.
    Je vais essayer de mettre en place ton système et on verra. .. merci encore .Cdlt. Fred

    1. Aurélien

      Merci Fred et bienvenue sur le blog !

      Effectivement cela peut desservir ta progression à d’autre niveau.

      À toi de bien établir :
      1 : ton objectif
      2 : les exercices que tu vas devoir travailler pour atteindre ton objectif
      3 : éventuellement, les sacrifices à accepter (moins de temps à consacrer d’autres choses, que ce soit d’autres choses à la batterie ou de ta vie perso)

      Tout dépend du résultat que tu veux atteindre et de l’énergie que tu es prêt à investir 😉

      Personnellement, quand je bloque je commence par arrêter (et ne pas renforcer ma frustration) 24h et ensuite aborder la chose différemment, avec d’autres exercices qui permettent de travailler la même chose par exemple.

      Bon courage !

    2. Ellipse

      Salut Fred !

      J’ajouterais qu’à la double, il est vital de travailler en isolation ; ainsi, pied gauche en croche, puis pied droit et les deux ensemble ; ce, à tous les tempi pour un équilibre des forces à toutes les vitesses.

      Si tu as un blocage à 90 bpm, travaille à 5% au dessous et réentame ta progression à partir de là en augmentant de 1 bpm lorsque tu tiens 1 mn en isolation et « ensemble ».

      Bon courage !
      Ellipse

  4. Link

    Bonjour Aurélien,
    tout d’abord merci pour la clarté de tes articles.
    Je m’identifie un peu dans certains de tes articles…Cela fait pas mal de temps que je fais de la batterie, je travaille au métronome et je me débrouille pas mal…sauf pour une chose, la vitesse d’exécution aux pieds. En effet, je ne dépasse pas le cap des 160 BPM en frisé. Je précise en frisé car depuis pas mal de temps je développe un jeu en roulé. Ce jeu permet de jouer des groupes de 3, 4 (et plus) notes aux pieds. J’ai pas travaillé des chansons comme Bleed de Meshuggah.
    Le résultat est pas mal du tout.
    J’arrivais même à passer des tapis de grosse caisse à 200 BPM.
    Le problème est que cette technique que j’ai développé me satisfait totalement pour jouer des ras de 4, 6 ou 8 aux pieds, mais pour mettre des tapis de manière régulier, c’est une autre histoire. Quand je joue des tapis en roulé, quelque fois c’est propre, et bien souvent ça ne l’est pas assez pour me satisfaire. Il y a toujours un coup plus faible, et un micro grosse caisse pourrait changer cela. Mais des fois les coups ne sont pas ultra régulier;

    La question que l’on pourrait me poser est la suivante: « Diantre mais pourquoi utilises tu cette technique? le frisé c’est plus simple! »
    Certes! Mais j’ai voulu masquer un défaut, celle de mon pied gauche. En effet, on va dire que au delà de 160 BPM en double croche je ne suis plus capable de suivre. Et encore, je suis à l’aise aux alentours de 145/150 BPM.
    La pratique délibérée pourrait largement améliorer mon jeu. J’en suis convaincu. Mais ce qui me manque c’est de la motivation aujourd’hui.
    Et c’est frustrant quand tu es capables de tenir à des débits très rapides aux mains mais que les pieds ne suivent pas…
    Le souci de mon pied gauche est le manque de contrôle…il veut aller vite et sans aucun contrôle. Je sais que je dois revenir au départ, tout en travaillant à côté ce que je maitrise déja (bizarre quand même, je peut tenir des triolets à 190-200 sans que mon pied gauche ne s’agite, mais en double croche il ne contrôle plus rien).

    J’envisage surement de reprendre des cours car même si j’ai un niveau honorable je ne progresse plus depuis un certain temps aux pieds malgré tous les changements, les exos etc.
    En fait en plus des exos, je pense que la motivation est indispensable. Et quand je parle de motivation, je pense à un objectif à se fixer mais aussi au plaisir de bosser.

    Bonne journée.

    1. Aurélien

      Salut Éric,

      Merci pour ton commentaire et bienvenue sur le blog =)

      Je pense pas que jouer en doublé soit plus ou moins bien : personnellement j’ai choisi le frisé parce que ça me paraissait plus instinctif et que j’y arrivais mieux, mais mon avant dernier prof voulait m’apprendre à jouer en doublé et lui y arrivait très bien.
      Des batteurs ultra rapides comme John Longstregth ont joué en doublé également (il me semble qu’il est passé au frisé), même si généralement c’est plus du frisé que tu vas retrouver.

      Le toucher et le son sont différents, tu le vois très bien dans des vidéos de Thomas Lang aussi qui des fois fait des tapis de double en jouant piano et en doublé, le résultat est étonnant !

      Sur Drumeo tu peux voir 3 batteurs jouers ensemble et expliquer leur technique, l’un d’entre eux joue en doublé :

      Pour ce qui est de la motivation, je t’invite à utiliser la clarté :
      – sais-tu exactement quel résultat tu veux obtenir ?
      – sais-tu exactement quelles actions tu vas mettre en place tous les jours pour atteindre ce résultat ?
      – comment tu te sentiras quand tu auras atteint ce résultat ?
      – quelle(s) chanson(s) que tu adores tu pourras enfin jouer ??

      Une fois que tu as répondu clairement à toutes ces questions ça devrait déjà te booster, la clarté est ton amie =)

      En 6 mois je suis passé de galérer à 130 bpm à être à l’aise à 160 et même être à l’aise sur certains exercices à 200bpm, grâce à la patique délibérée.
      Donc c’est possible, il faut juste que les actions suivent 😉

      N’hésites pas si tu as des questions et bon courage !

  5. Je simplifie mes habitudes de pratique pour arrêter de stagner – BATTEUR SANS LIMITE

    […] en revient aux notions d’objectif et de pratique délibérée pour rester motivé et progresser […]

  6. Sasa

    Bonjour,
    Je veux créer une association.
    Pourquoi ne pas utiliser cette méthode!!

  7. Gilles Murguet

    Bonjour,

    La « pratique délibérée » est par essence la solution pour faire de réels progrès et ce quel que soit le domaine étudié. Si tu ne travailles que tes points forts et ceux qui ne posent pas de problèmes tes progrès seront lents et avec des failles puisque tes points faibles resteront TES points faibles…

    C’est pour cette raison que des méthodes sont nées, pour que la progression ne laissent pas des secteurs de côté. Mais c’est le professeur qui verra le geste imparfait, une prise pas bonne, une main ou un pied à travailler plus que l’autre. Un débutant, par définition, est inconscient de ses points faibles ou de ses erreurs d’apprentissage. Il faut un certain niveau pour percevoir soi-même ses points faibles et de prendre la décision de les travailler. Et ainsi rentrer volontairement dans la « pratique délibérée ».

    Celui qui ne rentre pas dans ce schéma d’apprentissage ne s’investit pas réellement, ça marche tant mieux, ça ne marche pas tant pis. Je pense que ça fait parti de la constance et de la persévérance dans le travail, ne pas laisser de point faible s’installer tient essentiellement de la persévérance et travailler ses points faibles demande de la constance. C’est chiant à priori de travailler ce que l’on n’arrive pas à faire, c’est chiant et c’est plus dur, de travailler sa main faible par exemple au lieu d’apprendre ce truc facile et qui en jette…

    Si je suis d’accord avec la majorité des points je ne le suis pas sur tous, si au départ, comme débutant, tu as besoin d’un prof, plus tard un simple enregistrement est un très bon juge de paix. Ça sonne comme il faut ou pas ; c’est sur le clic ou pas… Pour connaître ses points faibles il te suffit de cesser de faire l’autruche et d’étudier ton jeu…

  8. La pratique délibérée – Dr Stéphane Bihan

    […] Les Piliers de la Progression #6 La Pratique Délibérée […]

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